Venez découvrir la solution Rapidmooc le

10 avril

à

RoboCup Académique ( Paris )

Etude de cas

Rendre la formation accessible : défi relevé par la Direction générale de l'éducation et des enseignements Polynésie Française

Chiffres-clés

0 heures de vidéos
0 écoles réparties sur
0 îles

Un grand merci à

Jean-Henri Lai Kee Him

Informaticien en charge du déploiement numérique au service des enseignants, inspecteurs et conseillers pédagogiques

Grégory Biret

Enseignant référent des usages numériques pour l'enseignement primaire

Teanini Teururai

Département de l'action pédagogique et éducative, Pôle de l'action pédagogique et numérique

La DGEE (Direction Générale de l’Education et des Enseignements) en Polynésie Française est responsable de la gestion et de l’administration du système éducatif dans la région, regroupant le premier et le second degré. Elle Coordonne les écoles et établissements scolaires publics, les programmes éducatifs et les initiatives pédagogiques.

Une géographie complexe

Comment déployer le numérique sur un territoire partiellement connecté ?

L’étendue géographique de la Polynésie (aussi vaste que l’Europe) est un véritable défi pour le partage du savoir sur tout le territoire. Pas moins de 204 écoles et 36 établissements scolaires publics se répartissent sur 118 îles. Le déplacement des professeurs et instituteurs représente donc un coût financier mais aussi logistique majeur, sans parler des difficultés de synchronisation des disponibilités en présentiel de chacun ou d’absence de connexion à Internet.

Cette contrainte a été exacerbée par le confinement lors de la pandémie, soulignant la nécessité de rendre les formations accessibles, à distance et en hors connexion. 

Pour couvrir un tel espace morcelé et partiellement connecté, la solution la plus efficace s’est avérée être la création de capsules de formation vidéo :

Une solution de production vidéo simple et efficace

Lorsque le premier studio Rapidmooc a été mis en place, il a effectivement réussi à répondre au besoin des enseignants de produire du contenu de formation numérique de façon très simple :

Il a également permis de créer des vidéos informatives, diffusées dans tous les établissements. 

Des avantages immédiats et sur la durée

La création de capsules vidéo et l’organisation de visioconférences ont très rapidement porté leurs fruits et montré les avantages indéniables de cette gestion digitalisée des formations :

L’intérêt grandissant pour ce dispositif d’enregistrement a élargi sa portée à des utilisateurs de tout horizon : certains hauts responsables et autorités administratives sont par exemple venus enregistrer des vidéos d’information. De jeunes étudiants ont également utilisé le studio pour créer une vidéo avec la flamme olympique, pour le plus grand plaisir de leurs parents, surpris par la facilité de tournage déconcertante avec Rapidmooc.

Comparé à un studio d’enregistrement classique et professionnel (avec une équipe technique etc), le Rapidmooc fait gagner beaucoup de temps, grâce à des délais de production beaucoup plus court, tout en offrant une expérience d’enregistrement suffisamment qualitative (notamment avec le prompteur, très utilisé).

“Le premier studio Rapidmooc ayant rapidement fait ses preuves, le projet d'en acquérir un second est arrivé 6 mois après son installation .”

L'identité des langues, un projet essentiel

L’acquisition du second studio Rapidmooc s’est opérée dans le cadre du lancement d’un projet très important pour la culture marquisienne : celui de l’identité des langues, avec l’accessibilité de ce langage propre aux îles Marquises. 

Le besoin initial était d’avoir un studio audio pour enregistrer les sonorités et la prononciation de cette langue. Mais le déploiement du second vidéomaton a permis bien plus d’usages pour valoriser le Marquisien et faciliter son apprentissage. Il va sans dire que la prise en main a été encore plus facile que pour le premier, grâce à l’expérience cumulée, minutieusement orchestrée par plusieurs groupes référents : 

Des cas d'usage qui continuent de se diversifier

Le dispositif vidéo continue de rencontrer un intérêt grandissant, porté par des ambassadeurs, fervents utilisateurs. La production de vidéos devrait donc continuer de se massifier,  avec des utilisations de la vidéo très variées (informative, institutionnelle, pédagogique…)

C’est également sur le terrain que se trouvent les nouveaux cas d’usage et les bonnes pratiques ! L’acquisition d’un format plus compact et mobile de vidéomaton (le Go) semble être une bonne option, les utilisateurs potentiels étant nombreux, à l’instar des « kids reporters », qui redoublent d’inventivité pour construire des reportages de type JT.